L'art ne nous laisse pas indifférent. Nous sommes captivés par une oeuvre d'art qui vient nous apaiser, nous étonner ou encore nous transporter.
Nous pouvons être subjugués par la beauté d'un paysage, d'une personne ou encore d'une oeuvre d'art. Le phénomène vécu peut être paroxystique, nous faisant vivre la "catharsis" d'Aristote ou le "transport" de Gaston Bachelard.
En Coaching, je peux être amenée à vous accompagner avec l'art :
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Au travers du jeu de cartes "Les nAR(T)ratives" que j'ai créé, et qui vient enrichir votre connaissance de vous-même ou encore soutenir votre réflexion sur votre vie
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En créant une oeuvre d'art qui parle de vous dans votre intention et qui vous rapproche de vos rêves et objectifs, au travers d'un processus de Coaching nAR(T)ratif
Cartes "Les nAR(T)ratives"
L'Art nous révèle
Coaching nAR(T)ratif
L'art nous transporte
Dans son livre "Quand la beauté nous sauve", le philosophe Charles Pépin nous indique combien l'oeuvre d'art sur laquelle se pose nos yeux, et que nous sélectionnons le plus souvent inconsciemment, vient apaiser nos tensions internes. Porter un regard sur ce qui nous attire est donc une manière de conscientiser ce qui a besoin d'être en nous transformé ; l'oeuvre d'art, en douceur, nous révèle !
En séance de coaching, des oeuvres d'art peuvent s'inviter. L'Art et son langage symbolique vient vous interroger. Subtilement, il vous révèle et vous permet d'entrer en connaissance fine de vous-même.
Les cartes nAR(T)ratives, que j'ai créées à partir depuis mon Musée Imaginaire, créent une expérience dialogique. En douceur, elles réveillent en vous des connexions endormies, libèrent des prises de conscience ...
L'Art initie le dialogue. A son contact, vous voici dans une stimulation cognitive, à élaborer de nouvelles pensées, ou encore à revisiter votre histoire. Un nouveau récit de soi s'entrevoit ...
Quelles nouvelles tonalités vous imprègnent quand vous reprenez vos droits d'auteur, quand vous jouez votre nouvelle partition, et faites ainsi de votre vie oeuvre d'art ?
En Coaching narratif, le coach s'autorise à être touché par l'histoire de la personne qu'il accompagne. Les émotions ont toute leur place.
Et si la rencontre pouvait permettre l'expression des résonances et de l'empathie qui se jouent entre le coach et son coaché ?
En Pratiques Narratives, le coach reçoit autant que le coaché. Les rencontres entre coach et coaché se veulent équilibrées : le coach n'est pas le spécialiste, le sachant. Il est doté d'une mission : mettre en oeuvre ses outils afin de permettre au coaché d'aller puiser dans ses ressources, ses compétences et ses talents, au travers des histoires que ce dernier raconte. Le coach apprend autant de la rencontre que le coaché. Aussi, il est naturel que le coach puisse être amené, en retour, à remettre un cadeau à son coaché, comme juste retour de ce que le coaché a livré lors du chemin parcouru. Marcel Mauss dans son "Essai sur le don" introduit ainsi de la notion du contre-don.
Accepter sans rendre ou rembourser davantage, c'est faire face à la subordination, devenir client et soumis [...] tandis que recevoir quelque chose, c'est recevoir une partie de l'essence spirituelle de quelqu'un.
Garder cette chose est dangereux, non seulement parce qu'il est illicite de le faire, mais aussi parce qu'elle provient moralement, physiquement et spirituellement d'une personne.
- Marcel Mauss
Ce cadeau porte les traces de l'empathie du coach comme de sa subjectivité. Il peut prendre l'allure d'une oeuvre créée, qui porte l'histoire du coaché venue ricocher sur l'inconscient du coach, et qui lui procure l'élan de créer une forme plus qu'une autre.
Le coaching se veut nAR(T)ratif ! Il convie l'Art dans ses fonctions de transformation, notamment liée à l'empathie esthétique.
La création reprend donc l'histoire dite "préférée" du coaché - celle qui le porte dans ses rêves, ses espoirs, ses intentions de vie - à laquelle vient se juxtaposer la forme que cette histoire a inspirée chez le coach. Ce qui se crée est ainsi une rencontre entre le fond - l'histoire du coaché - et la forme - inspirée chez le coach.
Cette chose créée, issue de la rencontre, des échanges et des progressions, est vivante. L'intention de la création est de transporter (au sens du "transport" de Gaston Bachelard) la personne accompagnée encore plus loin dans sa transformation.
L'expérience vécue émotionnellement est cathartique. La métamorphose prend naissance, peut-être initialement dans le corps, au travers de ce qui est ressenti. Et, peut-être, en l'espace de fraction de seconde, l'oeuvre trans-forme la vision et trans-porte l'imaginaire du coaché vers d'autres horizons. La vision nouvelle prend une autre place dans l'inconscient du coaché, peut-être plus grande, plus belle ... en tout cas différente de celle qu'il occupait jusque-là l'espace de son mental.
Dans ma pratique, j'aime particulièrement prendre le chemin de terre et mettre mes mains en mouvement. Au sens cognitif, s'associe le sens tactile. Dans mon cerveau imprégné de nos conversations, des liens de sens se tissent à partir des résonances que l'histoire a produites en moi, tandis qu'entre mes doigts, la matière fluide prend une forme plus qu'une autre.
Que va-t-il se créer ? La sortie de terre prend du temps ! Un peu comme une gestation.
C'est toute l'énergie de la relation qui se place dans ces interstices que les mouvements cherchent frénétiquement à combler.
La surprise est toujours au rendez-vous. La mienne : évidemment. La vôtre à qui je remets la création : possiblement !
Alors, dans un écrin, en séance, de vous remettre cette création qui porte les traces de votre histoire. Imprimés dans l'argile, les mots de votre histoire préférée prononcés font l'écho. Place aux émotions, aux sensations que la découverte génère. En même temps que vous parcourez des yeux ou même des doigts l'empreinte de vos mots tracés dans l'argile, l'expérience résonne et ancre un peu plus profondément dans votre mémoire le nouvel horizon qui se dessine.
L'expérience prend une dimension de poésie, en son sens étymologique poiêsis qui, pour les Grecs, signifie « création », du verbe poiein
(« faire », « créer »). On pousse un peu plus loin les frontières des croyances, des visions sur soi et sur le monde ... Les actions potentielles deviennent possibles, faciles, un brin évidentes ! Parce que l'oeuvre créée parle de vous, vous lui répondez !
Cette création, vivante, est déjà polymorphe. Elle prend la forme suivante qui déjà se profile dans votre esprit, vos envies.
L'instant éphémère de cette expérience se sédimente pour faire le lit de vos évolutions suivantes...