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Emotion et besoin : Comment grandir avec nos émotions ?

Dernière mise à jour : 13 août

A l’approche des fêtes, nos émotions vont bon train ; entre stress pour certains, réjouissance et excitation pour d’autres, elles révèlent la part vivante en nous. 

Et Ô combien elles nous jouent parfois des tours et nous encombrent au point que l’on aimerait fuir la situation, se mettre la tête dans le sable ... bref, être moins sujets au tumulte émotionnel ... et pourtant !


PAR ELODIE RONCIER, COACH PROFESSIONNELLE ET PERSONNELLE



Qu’il est difficile voire impossible de maîtriser nos émotions ; elles parlent de notre part instinctive, animale et c’est peut-être ce qui les rend parfois si compliquées à vivre, tant et si bien que nous aimerions les canaliser, les contrôler.


Raisonnons sur ce qui résonne en nous ...


Mais si l’évolution de notre espèce a encore laissé la part belle à notre vie émotionnelle, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Alors raisonnons sur ce qui résonne et vibre en nous et commençons par nous poser la question : qu’est-ce qu’une émotion ?


Une émotion est une réponse involontaire à un stimulus interne ou externe. C’est un signal du corps qui amène à agir. Sa racine latine “emovere” signifie “mettre en mouvement”. Nos émotions sont des états internes ressentis positivement ou négativement, agréables ou désagréables qui en distribuant une énergie depuis notre for intérieur vers notre entourage, nous inviteraient ainsi à nous mettre en mouvement, en action.


Nous les connaissons depuis la naissance au travers des émotions primaires comme la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, la joie ou encore la surprise, et pourtant nous apprenons d’elles tout au long de notre vie. Autant nos habiletés cognitives sont en grande partie la résultante de notre génétique que nos compétences émotionnelles sont plus le fruit de notre expérience et de nos apprentissages. Pour apprendre de nos émotions, il nous faut non pas les fuir mais les vivre ! Et c’est au fil de nos expériences que nous apprenons à partir de nos émotions secondaires ou complexes qui sont la combinaison de plusieurs émotions primaires, telles la culpabilité, l’embarras, le mépris, la complaisance, l’enthousiasme, la fierté, le plaisir, la satisfaction, la honte, l’angoisse, et tant d’autres encore … Nous apprenons à partir de nos émotions ; tout comme c’est en forgeant que l’on devient forgerons, c’est en éprouvant nos émotions que nous grandissons et évoluons à partir d’elles.


Les conséquences délétères de nos émotions ...


C’est quand nos émotions impulsent une réaction instinctive de type fuite, combat / attaque ou encore paralysie que les choses se gâtent. Nos émotions sont l’expression d’une valse biochimique dans nos circuits qui nous amènent, bien malgré nous, à parfois adopter des comportements réflexes qui nous desservent. Par exemple, la colère amène plus de sang dans nos mains, augmente notre fréquence cardiaque, génère une montée d'adrénaline qui propulse une poussée d'énergie propre à déployer plus de force pour attaquer. La peur, quant à elle, amène le sang à se concentrer dans les gros muscles de nos jambes et facilite la fuite ou encore amène notre corps à se paralyser pour déterminer si se cacher est une meilleure réaction.


"Émotion : état de prostration causé par une emprise du coeur sur la tête."

-Ambrose Bierce.



Nos émotions, en suivant cette voie de la réponse instinctive, peuvent avoir des conséquences délétères sur nos relations interpersonnelles et intrapersonnelles (comme par exemple sur notre estime de soi), sur nos résultats au travail, mais aussi sur notre santé.


Mais n’y aurait-il pas parfois un grand écart entre notre peur ressentie et la réalité qui la fonde ?



Nos perceptions, reflets de la réalité ?


Imaginez un tableau noir ... imaginez des ongles durs et longs, très longs ... imaginez ces ongles longs très longs qui crissent sur ce tableau noir … quelle est votre réaction ? Etes-vous parcourus de frissons ? Pourtant les faits n’existent pas! Aucun ongle, aucun tableau à l’horizon ! La réalité ne serait-elle pas plus douce que l’histoire que l’on se raconte à son sujet ? Notre perception nous est propre : chacun traite l’information au travers de filtres : processus de sélection, distorsion, généralisation de l’information. Nos émotions, messages biochimiques, résultantes de nos perceptions, peuvent altérer notre relation au réel, entrainer nos succès comme nos défaites. 


Comment alors mettre nos émotions au service de notre vie personnelle comme professionnelle ?


Entrons dans le Pourquoi de nos émotions ...


Faisons un détour vers les Neurosciences afin de comprendre pourquoi nos émotions déclenchent autant de tumultes dans notre vie, pourquoi nos réactions immédiates gardent encore des allures primaires.


Un peu de philogénèse ... Trois parties du cerveau sont apparues successivement dans le processus évolutif :

- le cerveau reptilien régule les fonctions vitales comme la respiration et le métabolisme. Il exécute automatiquement des actions qui assurent la survie.

- le cerveau limbique avec l'amygdale est le centre qui gère les émotions. 

- le néocortex est le lieu du raisonnement, de la pensée à long terme ; il augmente la capacité à survivre à l'adversité.


Par ailleurs, notre cerveau, qui représente en moyenne 2% de notre poids, consomme 20% de notre énergie ! Afin de pouvoir recourir à suffisamment d’énergie, il met en place des stratégies d’économie d’énergie tels les biais cognitifs, les scénarios répétitifs, les comportements reflexes (fuite, combat, paralysie …) et leurs cortèges d’émotions pour notre sécurité ou notre confort. Serait-ce à dire que pour notre confort et notre survie, les cerveaux limbique et reptilien mènent la danse sur le néocortex ?


Limbique et reptilien versus néocortex


C’est l’expérience malencontreuse de  Phineas P. Gage (9 juillet 1823 – 21 mai 1860),  contremaître des  chemins de fer  américain connu pour avoir subi un profond changement de  personnalité à la suite d’un  traumatisme crânien majeur,  faisant de lui un cas d’école en neurologie qui a permis d’avancer une théorie sur le fonctionnement de notre cerveau face aux stimuli. 



L'information en provenance de nos sens traverse d'abord l'amygdale avant d'arriver au néocortex. Les signaux générés par l'amygdale sont plus rapides dans leur transmission que ceux des autres parties du cerveau. La réaction émotive est la toute première réponse aux stimuli extérieurs avant que le néocortex ait le temps d'analyser rationnellement les informations et choisir comment agir. Plus la réaction émotive est forte, plus les signaux émis par l'amygdale sont rapides et intenses et plus les fonctions du néocortex sont inhibées. 


Quand nous sommes submergés par l’émotion, nous réagissons immédiatement d'instinct, incapables de réfléchir au point de risquer de regretter notre action par la suite. Dans un monde où les risques immédiats pour notre sécurité sont rares, les inconvénients de ce cerveau primitif dépassent les avantages.


Les interactions interpersonnelles jouent un rôle essentiel dans notre société ; reconnaître nos émotions et savoir les réguler est essentiel tout comme entrer en habileté à comprendre les émotions des autres et s'y adapter. Mais poussons le raisonnement un peu plus loin ...


Entrons dans le Pour Quoi de nos émotions ...


Raisonnons à partir de l’une de nos expériences. Souvenez-vous d’une expérience professionnelle, par exemple, où vous vous êtes fait déborder par vos émotions. Quel était le besoin non assouvi derrière l’émotion ? Quel était le message derrière l’émotion ? Quels étaient vos sentiments derrière ces comportements ?


Nos émotions sont l’expression de nos besoins assouvis ou non qui dépendent de nos valeurs, de nos croyances ...

Raisonner sur nos émotions revient à se demander quels sont les besoins derrière nos émotions.


Relions emotion et besoin ...


  • La PEUR > besoin de se protéger d’un DANGER physique immédiat

  • La COLERE > besoin de se protéger des attaques faites à nos VALEURS

  • La TRISTESSE > besoin de se préparer à une PERTE

  • La JOIE > informe de notre idéal à suivre, de notre parfait ALIGNEMENT

  • Le DEGOUT > besoin de se protéger, de prévenir les autres

  • La SURPRISE > besoin de répondre et se préparer à une situation INATTENDUE


Alors comment entendre cette colère sous la forme d'un changement positif plutôt que sous une réaction primaire souvent agressive ? L’émotion est-elle ici un appel au besoin de poser nos limites (ce à quoi nous disons “oui”, ce à quoi nous disons “non”), d’accepter la carte du monde de l'autre sans qu'elle vienne heurter la nôtre? Comment entendre la tristesse comme une énergie qui permet d'accéder au renouveau ?


En raisonnant sur le Pour Quoi de nos émotions, nous interrogeons notre besoin d’action derrière le besoin protection premier de notre émotion ; nous en appelons à notre raisonnement, au fonctionnement de notre néocortex.


Nos émotions, messagères de nos changements positifs


Interrogeons les messages de changements positifs derrière nos émotions :

  • PEUR > DANGER > Quel est le danger réel ? Quel changement de regard j’adopte ?

  • COLERE > VALEURS / REGLES > Quelle règle a été transgressée ? Quelle limite poser ?

  • TRISTESSE > PERTE > Qu’est-ce que je perds / quitte ? Vers quel renouveau je peux aller ?

  • JOIE > ALIGNEMENT > quel est le bon chemin à prendre pour moi ?


Ainsi nos émotions ont une fonction positive. Elles nous informent sur notre relation avec notre environnement, la façon de nous adapter à notre environnement ; elles “motivent” les nouveaux comportements à choisir pour nous adapter à notre environnement. Elles améliorent la relation de soi à soi. 


Aussi, nous sommes invités à sortir de la connotation négative de l’émotion et à entrer dans son intention positive. Car derrière l’émotion, il y a à chercher le  sentiment (= le ressenti mental) et derrière le sentiment, dénicher le besoin d’action. Par exemple, une émotion de colère peut générer un sentiment d’injustice qui amène à mieux poser ses limites. Une émotion de peine, un sentiment d’abandon qui amène à regarder le nouveau.

En acceuillant nos émotions dans leur fonction utile pour notre croissance, en cherchant la raison de leur existence, nous dépassons le stade de la réaction pour entrer dans l’action qui sert à notre développement.


Le modèle du "cerveau dans la main"


A partir de ces données, Daniel Siegel a modélisé le fonctionnement du cerveau avec son “modèle des deux pilotes dans la main” :

  • le limbique et le reptilien forment le cerveau protecteur  dont la fonction est d’assurer nos besoins de sécurité, de survie, de préservation de soi.

  • le néocortex forme le pilote exécutif dont la fonction est d’assurer notre besoin de sens et de cohérence.



En présence d’un stimuli interne ou externe, le premier pilote protecteur génère une émotion qui active un comportement réflexe de type fuite, attaque, combat, paralysie. La voie neuronale est courte, la réaction est immédiate.  Notre évolution nous a pourvus de notre néocortex qui s’active fort heureusement pour poser une réflexion sur l’émotion et l’envie brusque de réaction, seulement la voie neurologique est longue. Notre néocortex, régulateur de nos émotions, met plus de temps pour activer un comportement, cette fois, non pas réflexe mais réfléchi, issu du raisonnement sur ce qui résonne en nous, sur nos sentiments au sujet de nos besoins derrière l’émotion et issu de l’analyse et du choix de l’action (et non la réaction) la plus appropriée à nos besoins.



Entrons en Intelligence Emotionnelle...


Entrer en intelligence émotionnelle dans la relation de soi à soi consiste alors à :

  • Accueillir l’émotion et la reconnaître, la nommer

  • Raisonner et comprendre le ou les messages de nos besoins en lien avec l’émotion, ce qui revient à mentaliser nos ressentis, c’est-à-dire émettre nos sentiments 

  • Définir une solution positive et constructive à cette situation : Quel message de changement positif y a-t-il derrière cette émotion ?

  • Se positionner : Choisir un autre comportement à adopter qui réponde au besoin

  • Planifier les nouvelles actions en réponse à chaque sentiment


L’intelligence émotionnelle est à comprendre à partir de son étymologie : “Intelligere” (discerner, saisir, comprendre) et “inter” (entre) -  “legere” (cueillir, choisir, lire). L’intelligence émotionnelle est cette capacité à percevoir, comprendre et exprimer ses propres émotions, discerner le message de changement positif derrière ses émotions, reconnaître une émotion chez l’autre et choisir les comportements plus adaptés à la situation.


Le concept d’intelligence émotionnelle a vu le jour dans les années 1990. D’abord défini par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, il a été popularisé par Daniel Goleman avec la publication de son livre « L’Intelligence Emotionnelle », puis par une large couverture médiatique du sujet par le New York Times. 


Selon le modèle révisé de Mayer et Salovey (1997), l’intelligence émotionnelle est une habileté qui comprend les quatre branches suivantes :

  • La perception et l’évaluation, verbales et non verbales des émotions.

  • La capacité d’intégration et d’assimilation des émotions pour faciliter et améliorer les processus cognitifs et perceptuels.

  • La connaissance du domaine des émotions, la compréhension de leurs mécanismes, de leurs causes et de leurs conséquences.

  • La gestion de ses propres émotions et de celles des autres.


L’intelligence émotionnelle met en contact avec ce qu’il y a d’humain en soi, nous permet de faire des choix en lien avec nos motivations profondes.


Alors aimons nos émotions, choisissons les actions qu’elles nous invitent à mettre en oeuvre pour notre plus belle évolution !



Du côté de l'hypersensibilité ...


Que se passe-t-il quand on est hypersensible ?

L'hypersensibilité est ce trait de fonctionnement pour lequel les stimuli sont perçus avec bien moins de filtres : leur perception est plus importante et plus intense, conférant des comportements spécifiques à cette haute réceptivité. L’hypersensibilité peut être sensoreielle et/ou émotionnelle. Les personnes hypersensibles peuvent être plus aptes à être “éponges”, à ressentir ce qui se passe dans leur environnement (percevoir les émotions des autres, les ambiances des lieux). L’hypersensibilité n'est pas une maladie ni un trouble. Elle peut cependant, notamment quand elle n’est pas mise en conscience, induire des comportements de suradaptation telles les émotions rackets, qui sont une façon pour la personne de se protéger de l’excès de stimuli provenant de son environnement.


Les émotions rackets : quand une émotion en cache une autre ...


Une stratégie inconsciente peut être mise en place à l’insu de la personne : pour se protéger, elle va déployer un panel d’émotions pour dissimuler celles qui sont initialement ressenties. En d’autres temps, et probablement pendant l’enfance, la personne aura déployé cette stratégie d’émotions dites “rackets” et aura obtenu une gratification de son environnement, concourant à renforcer cette stratégie qui devient dorénavant systématique et répétitive. La personne se retrouve ainsi enfermée dans une sorte de prison émotionnelle qui lui donne l’illusion d’être en sécurité. Les émotions rackets peuvent aller jusqu’à s’accompagner de comportements de fuite avec des crises de nerfs, de larmes, des évanouissements ... autant de défenses mises en place pour éviter de trop violents affects. La couche superficielle de l’hypersensibilité vient masquer les émotions et les sentiments rééls et fait s’éloigner la personne de son authenticité. L’hyperémotivité devient une stratégie de surface qui monte la garde pour maintenir en place l’épaisse carapace protectrice. Son rôle devient paradoxal : d’un côté, elle amène à/ exprimer haut et fort une chose pour, d’un autre côté, mieux en taire une autre. Le paradoxe, associé à la forte intensité, peut amener un bénéfice secondaire : contrôler l’entourage et le maintenir à distance des émotions et des sentiments réels que la personne cherche à enfouir et fuir.


Par exemple, dans une entreprise où l’optimisme est promu et la tristesse interdite, la colère peut être choisie comme racket de la tristesse qui n’a pas le droit d’être exprimée.


Une émotion peut donc en cacher une autre, notamment face à la vivacité et l’intensité qu’elles font vivre ou encore face aux injonctions de l’environnement. D’où l’importance d’apprendre à reconnaître ses émotions et identifier les messages, les sentiments qu’elles véhiculent.




Du Haut Potentiel Sensoriel au Haut Potentiel Emotionnel


Etre Haut Potentiel Sensoriel, c’est être bien souvent sujet à l’hyperémotivité. Pour acquérir un Haut Potentiel Emotionnel, cela passe par un apprentissage de ses émotions qui permettra de gagner en perception de soi, en gestion de son stress, en expression de soi, en qualité relationnelle et en prise de décision.


Ignorer ses émotions et tout miser sur son mental pour chercher à les maîtriser, c'est exclure une partie vivante en nous, c’est ne pas prendre en compte notre capacité d’analyse et de réflexion et cantonner nos actions à nos réactions immédiates, sans tenir compte des conséquences à long terme.


Dans un monde de dépendances interpersonnelles très complexes, cette compétence représente un atout pour  nos réussites professionnelle et personnelle. Comment comprendre et réguler ses émotions ? Comment cultiver régulièrement notre Intelligence Emotionnelle ? Appliquons le modèle du “cerveau dans la main” : empruntons la voie longue et questionnons le sens de nos émotions. Ou bien, en bonus, expérimentons la méthode Sedona qui permet de saturer les deux pilotes protecteur exécutif et d’atteindre un niveau de lâcher-prise.


Accueillir nos émotions avec la méthode Sedona


Lorsque vous êtes envahis par une émotion vive, répondez à chacune de ces questions répétées en boucle jusqu’à ressentir un état interne apaisé :



  • Qu’est-ce que je ressens en ce moment ?

  • Est-ce que je peux me permettre d’accueillir cette émotion ? D’accepter ce qui est là ?

  • Est-ce que je PEUX la laisser passer ?

  • Est-ce que je VEUX la laisser passer ? 

  • Quand ?



Source : « La méthode Sedona, l’art du lâcher-prise », Hale Dwoskin.



 


FORMATION : Intégrons l'Intelligence émotionnelle dans notre vie professionnelle


Vous avez cette sensation d'être en décalage par rapport aux autres, d'être en prise à une hyperacuité émotionnelle ... 

Et si vous transformiez votre regard sur vos émotions et en faisiez des alliées pour votre évolution ?


Vous êtes en proie à vos émotions, démarrez au quart de tour dès la moindre contrariété ... Vous en payez les conséquences dans vos relations notamment professionnelles ... Les années ont passé mais rien n’y fait et vous êtes arrivé.e au stade de vous convaincre de prendre le “mal en main”. Vous voulez bien parvenir à modifier vos comportements mais pour vous la compréhension des mécanismes est un ingrédient non négociable pour accéder au changement. Vous souhaitez entrer dans la connaissance des mécanismes pour mieux agir tout comme vous souhaitez grandir de vos expériences.


Je vous accompagne à décrypter vos émotions, à comprendre les mécanismes neuro-physiologiques et à évoluer à partir de vos émotions. Cet accompagnement allie des apports théoriques et des mises en situation de façon à intégrer  rapidement les acquis dans vos comportements. Un entretien préalable gratuit permettra de définir ensemble vos besoins et  de personnaliser les contenus de formations, qui seront complétées au besoin par des séances de coaching individuel ainsi que par des séances d’échange en intelligence collective sous forme de sessions de co-développement.


Au programme


Connaître le rôle de nos émotions pour apprendre à :


  • Transformer notre regard sur nos émotions et évoluer grâce à elles

  • Gagner en autonomie émotionnelle grâce à des outils

  • Améliorer nos relations interpersonnelles grâce à notre agilité émotionnelle

  • Utiliser les émotions dans nos apprentissages ou nos transmissions

  • Performer dans nos résultats grâce à nos émotions


Un programme de formation individuelle à la carte qui sera défini ensemble selon vos besoins. Il est complété de sessions de codéveloppement en groupe de 5-6 personnes.


INVESTIGUER - SE REVELER

ATELIER 1 - Le fonctionnement du cerveau : des émotions à la raison - L’apport des Neurosciences 

ATELIER 2 - Le rôle des émotions

CERCLE SENS-CIBLE - Codéveloppement


INVENTER - SE CRER

ATELIER 3 - Exercices pour accueillir nos émotions

ATELIER 4 - Exercices pour prendre du recul sur nos émotions

ATELIER 5 - Comprendre nos besoins derrière nos émotions et se mettre en action

CERCLE SENS-CIBLE - Codéveloppement


INSPIRER - SE DEPLOYER

ATELIER 6 - Se relier aux autres avec les émotions

ATELIER 7 - Manager et performer avec les émotions

ATELIER 8 - Apprendre et former avec les émotions

CERCLE SENS-CIBLE - Codéveloppement



 




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